Avec les six Symphonies, Wq. 182 dédiées au baron Van Swieten, Carl Philipp Emanuel Bach multipliait sur le plan instrumental et expressif les fulgurances les plus avancées. Loin de toute sensiblerie, de toute extravagance gratuite, elles ouvrent à la fois les portes du classicisme viennois et de son successeur immédiat : le romantisme ! Il était naturel qu'après avoir abordé Haydn et les princes Esterházy, Amandine Beyer et Gli Incogniti se penchent sur ce répertoire où, une fois encore, le mécénat aristocratique se situait au cœur de la création musicale. © harmonia mundi