Cinq mois seulement après le génial The Idiot, Iggy Pop remet le couvert avec ce Lust For Life qui parait en août 1977... Après la séparation des Stooges et un séjour en hôpital psychiatrique, l'Iguane avait bénéficié de la bienveillance d'un ange-gardien pas comme les autres : David Bowie. Le Thin White Duke l'a donc embarqué avec lui à Berlin au moment où il s’engageait dans ce qui sera sa trilogie berlinoise. De cette escapade européenne qui passera également par Paris, Iggy Pop donne naissance à ses deux plus grands disques solo : The Idiot et ce Lust For Life. Ce dernier est un nouveau festin sombre, un brin plus consensuel et éclectique que son prédécesseur. Mitonné lui aussi avec Bowie, ce disque enchaine les furibardes embardées rock’n’roll (l’hymne Lust For Life qui trouvera une seconde jeunesse en 1996 lorsque le cinéaste britannique Danny Boyle l’utilisera en ouverture de son film Trainspotting), les séquences paillettes (Tonight) et les ballades crooneuses (Turn Blue). L’Iguane roi des punks se transforme ici en entertainer total, prouvant qu’il peut aussi roucouler comme nul autre... © Marc Zisman/Qobuz