Le deuxième opus des marionnettes de l’ombre sort enfin des ténèbres, non sans une certaine surprise. Il faut dire qu’après huit longues années d’attente, des rumeurs de fin de projet et espoirs avortés, il était difficile d’imaginer les Alex Turner (Arctic Monkey) et Miles Kane (The Rascals) sortir un album soudainement. Toujours aussi influencés par l’âge d’or de la musique anglaise (oui, nous parlons bien ici des sixties et seventies), les deux compères livrent un album dans la continuité de leur premier. Hymnes à la pop classieuse, guitare acoustique et voix dominante, ambiance aérienne… les Last Shadow Puppets s’aventurent sans retenu sans la voie ouverte précédemment par Oasis ou encore Babyshambles. Ils s’accompagnent ici du jeune prodige violoniste issu de la musique électronique, Owen Pallett, auquel ils confient la charge de s’occuper des arrangements corde de l’album. En passant de l’épique (Aviator), à la soul (Dracula Teeth), au glamour (Used To Be My Girl) ou encore à la pop la plus pure (The Dream Synopsis), ce dernier né des Puppets ne laisse pas les fans sur leur faim, et promet de les nourrir pour encore huit années avant la sortie d’un prochain LP. © AR/Qobuz