On suppose que ces Quatuors, Op. 8 parus au début de 1772 à Londres furent destinés au hautboïste Johann Christian Fischer, arrivé dans la capitale anglaise en 1768, ou à Johann Baptist Wendling, flûtiste dans l'orchestre de Mannheim, qui y séjournait également depuis l'année précédente. Mais on a récemment découvert des manuscrits de cinq de ces quatuors, où l'alto est remplacé par la viole de gambe — dont la partie est d'ailleurs manquante dans ces partitions (elle a été reconstituée par Thomas Fritzsch) — : le gambiste virtuose Carl Friedrich Abel, qui était très lié à Jean-Chrétien Bach, les aurait-il donc joués ? Ils sont ici très bien défendus par les quatre interprètes.
« [...] Sauf erreur, cet opus 8 n'a jamais été enregistré intégralement. C'est donc une sorte de première mondiale qu'on a ici, réalisée dans les meilleures conditions par des instrumentistes tout à fait à la hauteur. » (Classica, février 2018 / Marc Vignal)