« Révélation du quatuor Kitgut mené par Amandine Beyer dans un programme made in England où le Consort de Purcell croise la maturité de Haydn. [...] Le titre de leur premier disque provient de la passacaille de King Arthur. [...] Kitgut joue l'effacement des frontières : conversation plutôt que "symphonie" chez Haydn, mais lyrisme plutôt qu'exercice polyphonique chez Purcell. On ne revient d'ailleurs pas de l'unité sonore où parviennent déjà (leur quatuor a été fondé il y a cinq ans) des musiciens (Amandine Beyer, Naaman Sluchin, Josèphe Cottet, Frédéric Baldassare) que rien par leurs études ou leurs trajets ne devait rapprocher. [...] On croirait tout du long un unique instrument à seize cordes — en boyau et frottées par des archets anciens, d'où cette lumière tendre, ces tons lunaires, ce frémissement continu sans pudeur ni effet de manche. [...]» (Diapason, mars 2020 / Ivan A. Alexandre)