« Trois triptyques composés durant la Grande Guerre par Szymanowski témoignent de son irrésistible attirance pour le pourtour méditerranéen, l'Antiquité et sa mythologie. Destiné au seul piano, d'un impressionnisme harmonique aux teintes debussystes, Métopes (1915) — dont le titre fait référence aux bas-reliefs séparant deux triglyphes dans l'ordre dorique — illustre lieux et personnages de l'Odyssée d'Homère. Exactement contemporains (1915), Mythes furent conçus pour le grand violoniste polonais Paul Kochanski. [...] Daté de l'année suivante, Masques (pour piano seul) démontre une fois encore l'exubérance du compositeur, dont le langage puise autant chez Debussy ou Ravel que chez Scriabine. [...] De cette écriture formidablement inventive, l'excellent pianiste brésilien Ronaldo Rolim propose une lecture aussi brillante que sensible. [...] Le violoniste portugais Emanuel Salvador lui offre dans Mythes une réplique agile et sensuelle, atout supplémentaire de ce très beau disque.» (Diapason, avril 2020 / Jean-Michel Molkhou)